Il y a le rapport rétroflexif à moi-même : « je me … dis, vois, sens, etc. ». C’est de ce rapport incessant entre « je » et « moi », de ce dialogue intérieur – que j’ai intérêt à observer de près et à juguler le cas échéant – qu’il sera question dans la dimension intrapsychique. Autrement dit, la façon que j’ai de me traiter à tous niveaux influencera profondément ma manière d’être au monde.
Il y a le rapport que j’entretiens avec les autres que moi, et dont le modèle est très souvent acquis dès la prime enfance. Autrement dit, c’est la relation à mes proches parents durant mon enfance qui définira la manière que j’aurai d’entrer en contact avec le monde. Il conviendra de reconsidérer ces « manières d’être » décidées par le petit être incomplet que j’étais naguère sous peine de devoir répéter les mêmes erreurs ma vie durant.
Puis il y a le rapport avec ce dont je fais partie. En surface, il y a la culture dont je ne peux me départir : « j’appartiens » à une culture ! Tandis qu’en profondeur, il y a le monde intemporel des archétypes, des dieux et déesses, mais aussi, tapis dans un recoin souvent obscur, l’essence même de ce que je suis « dans le fond », ce vers quoi je chemine inlassablement, fut-ce de manière inconsciente.
Le Life Coach tiendra compte simultanément de ces trois dimensions lors de l’accompagnement de la « vie » de ses clients, telle qu’ils viennent la lui conter.
Il devra également être attentif aux dimensions psychophysique, psychoartistique et psychoesthétique de l’existence de l’être qu’il aura à accompagner. C’est de ces dimensions là que je vais vous entretenir dans les pages qui suivent.